Le camping sauvage est-il autorisé ?

Le camping sauvage est-il autorisé ?

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Faire du camping sauvage, vous fait rêver ? Normal. Ces derniers temps, on est  tous en quête de  liberté et d’aventure. Que ce soit dans un hamac à la belle étoile, sous la tente ou dans son van… bivouac et camping sauvage sont les meilleures options pour se fondre dans le décor, pour apprendre à mieux connaître la nature et, aussi, à mieux en prendre soin. Mais a-t-on vraiment le droit de s’installer n’importe où ?

adepte du camping sauvage

Bivouac ou camping sauvage, le jeu des différences ?

Le plus souvent, ce sont les randonneurs, les trekkeurs, les alpinistes ou les vététistes qui pratiquent le bivouac dans le cadre de leur activité. Par définition, le bivouac est un campement sommaire. On oublie donc les oreillers, le matelas gonflable de 30cm d’épaisseur, le gonfleur… Le côté pratique prime, il faut que tout ce matériel reste léger à transporter. Le bivouac est donc éphémère par définition, il est installé pour une seule nuit, du coucher jusqu’au lever du soleil, juste le temps de faire une halte nocturne avant de reprendre son activité. Le brunch du lendemain matin, n’est donc pas inclus dans la formule.

Le camping sauvage quant à lui, consiste à s’installer en pleine nature pour plusieurs nuits consécutives. Portrait robot des campeurs sauvages : ils sont véhiculés, en quête d’aventure et de nature et dotés d’un équipement un peu plus conséquent que celui des amateurs de bivouac.

Deux pratiques bien différentes donc qui sont pourtant soumises à la même réglementation.
Pour résumer, bivouac et camping sauvage sont autorisés partout où il n’existe pas d’interdiction.

Liberté en camping

Que dit la loi française concernant le camping sauvage ?

Le camping sauvage et le bivouac sont libres, mais, la loi vient ajouter toute une panoplie de restrictions. Gardez à l’esprit qu’il est interdit de monter sa tente :
– Dans les bois, les forêts et les parcs, désignés comme des réserves naturelles et dans les sites protégés dans le cadre du patrimoine naturel
– Sur les rivages de la mer
– Sur les routes, les chemins et les voies publiques
– A moins de 200 mètres d’un point d’eau propre à la consommation
– A moins de 500 mètres d’un monument historique classé ou inscrit
– Sur une propriété privée

Bref, à la lecture des deux premières restrictions, il ne reste clairement plus beaucoup de spots sympas où camper… légalement.
Les communes et les préfectures sont libres d’interdire le camping sur des lieux publics temporairement ou ad vitam æternam. Ces règles sont alors affichées sur les panneaux devant les mairies ou préfectures. Prévoir, donc 15 minutes pour aller à la mairie, trouver le doc, le lire, le comprendre, en profiter pour acheter du pain et retourner camper sauvagement.


Après une analyse approfondie de ces textes, cette réglementation concerne donc a priori surtout le camping sauvage, car ce qui est interdit c’est de s’installer plusieurs jours sur le même spot.

On peut planter une tente mille fois. On peut planter mille tentes une fois. Mais on ne peut pas planter mille tentes, mille fois (au même endroit et plusieurs jours d’affilés)

Vous avez saisi l’idée ?

Savourer les grands espaces en camping

Que risquez-vous à faire du camping sauvage ?

Si l’envie de braver la loi vous prenait, rappelez-vous que cette réglementation existe afin  de protéger l’environnement (les chemins, les forêts, le littoral…)  et les personnes qui résident à proximité.

Rappelez-vous également, que si vous installez votre tente dans un lieu interdit, vous encourez jusqu’à 1 500 € d’amende. Ca pique ! La liberté n’a pas de prix… mais quand même.

Voilà pour la réglementation générale, mais sachez qu’il existe des règles particulières concernant les parcs nationaux et les parcs régionaux français. Certains parcs nationaux ont leurs propres règles et tolère le bivouac. Le mieux est encore de se renseigner sur les sites internet officiels des parcs pour éviter les mauvaises surprises.

Une amende bien salée

J’irai camper chez vous

En somme, entre les différentes réglementations, le montant des amendes et les contraintes logistiques, HomeCamper apparait comme LA solution idéale. Camper chez l’habitant, pour une somme modique, profiter pleinement du grand air et des grands espaces, la sécurité, les rencontres entre voyageurs et les conseils avisés de nos hôtes pour explorer une région hors des sentiers battus en prime. Que demandez de plus ?

Camper chez l'habitant

Nous vous recommandons ces trois adresses pour tester le camping chez l’habitant :

Chez Karen et Fabien à Chambilly :
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Chez Ophélie à Vif :
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Chez Denis à Le Bar Sur Loup :
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